Pourquoi?
Pourquoi le Bénin ?
Le Bénin jouit d’une stabilité politique et sa constitution défend la liberté religieuse, étant un exemple à ce jour de coexistence entre différentes cultures et religions. Ainsi, ce petit pays est un endroit où le soutien apporté a plus de garanties de durabilité.
La pauvreté du pays se traduit par une espérance de vie de 59 ans, 42 % de la population âgée de moins de 15 ans et un taux d’alphabétisation des adultes de 38 %.
Et pourquoi Nikki ?
La région dans laquelle se trouve Nikki, dans le nord-est du pays et près de la frontière avec le Nigeria, vit principalement de l’agriculture et de nombreux enfants doivent travailler dans les champs pour aider leurs familles. Certains sont renvoyés chez des parents dans les villes du sud pour y être éduqués, mais beaucoup finissent par être utilisés comme esclaves. D’autres enfants migrent directement vers des pays comme le Nigeria où ils travaillent dans des carrières, ou vers le Burkina Faso où les filles travaillent comme domestiques.
Dans le domaine de la santé, la région est très déficiente. Avec une population de 230 000 habitants, il n’existe qu’un seul hôpital de 150 lits, avec un taux d’occupation de 110 % et qui ne dispose pas des spécialités nécessaires, un centre de soins médicaux de base et un autre pour la prise en charge des enfants malnutris. De même, le manque d’éducation à l’hygiène contribue à la forte présence du paludisme et des maladies diarrhéiques, entre autres.
FUNDEBE s’efforce de remédier à ces insuffisances en autonomisant la population par l’éducation et l’amélioration du système de santé et de l’éducation, en étant fortement soutenue par les autorités locales, avec lesquelles elle entretient d’excellentes relations.
Pourquoi une école ?
Les enfants sont les plus vulnérables et, en même temps, leur éducation est l’espoir fondamental.
Selon l’UNICEF, 55 % des adolescents de sexe masculin au Bénin sont actuellement alphabétisés, alors que seulement 30 % des femmes le sont. Le taux élevé d’analphabétisme signifie : (i) l’impuissance des paysans face à l’obtention de prix équitables pour le coton, leur principale culture, (ii) un obstacle très sérieux à l’amélioration de leurs conditions de vie par la diversification de leurs activités économiques, et (iii) un motif d’émigration précoce, avec les dangers que cela comporte pour les enfants.
À l’heure actuelle, seuls 8 000 des 30 000 enfants en âge d’être scolarisés dans le canton de Nikki sont scolarisés. Malgré les efforts déployés pour réduire le taux d’analphabétisme à la suite de l’introduction de l’enseignement primaire obligatoire par le Gouvernement en 2006, l’offre éducative est nettement insuffisante et il n’existe qu’un seul établissement d’enseignement secondaire et de baccalauréat couvrant les différentes options éducatives définies par le Ministère béninois de l’éducation. Ces événements ont incité les autorités locales à promouvoir le présent projet.
À travers la création de l’école Nuestra Señora del Carmen, FUNDEBE poursuit 3 objectifs :
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- Egalité des chances entre les filles et les garçons
- Éducation inclusive multiculturelle
- Éradication de la traite des enfants
Pourquoi un centre de soins primaires ?
Avec une population de 230 000 habitants dans la région de Nikki, il n’y a que les infrastructures sanitaires suivantes : un hôpital de 150 lits, avec un taux d’occupation de 110 % et qui ne dispose pas de toutes les spécialités nécessaires, un centre de soins médicaux de base et un autre pour la prise en charge des enfants malnutris.
La construction d’un centre de soins de santé primaires, situé sur le même site que l’école Nuestra Señora del Carmen, permet d’atténuer cette grande pénurie, en fournissant un service à l’école d’une part, et en accueillant des campagnes périodiques de groupes d’ophtalmologistes et de dentistes bénévoles d’autre part.